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L'histoire est assez rocambolesque pour servir de base
à l'intrigue d'un roman.
 Elle a été révélée le mois dernier par le Daily
Telegraph, et depuis,
 elle trouve un écho croissant dans la presse anglaise
. Imaginez une
malle appartenant à une célébrité du monde
 de la littérature policière
 - la grande Agatha Christie elle-même,
cela ne s'invente pas


Cette malle, à la mort de sa propriétaire, échoit logiquement à ses héritiers.
Et bien entendu, cette malle est close. Que contient-elle ?
Un trésor, des objets personnels de la chère disparue susceptibles d'affoler des collectionneurs, un manuscrit resté ignoré ?
 Personne ne s'en soucie. Perdue dans l'ensemble des objets de l'héritage, la fameuse malle n'est jamais ouverte.
Et c'est toujours close qu'elle est mise en vente, avec d'autres objets ayant appartenu à la romancière, à la mort de l'unique fille de la romancière,
 Clara Margaret Miller. La vente a lieu en 2006. La maison d'enchères Bearnes Hampton & Littlewood, respectueuse, comme il se doit, de l'intégrité des objets proposés aux acheteurs, s'est bien gardée d'ouvrir la fameuse malle.

C'est donc toujours soigneusement close qu'elle est finalement acquise, pour la coquette somme d'une centaine de livres, par Jennifer Grant, admiratrice d'Agatha Christie. "Ce qui était vendu, c'était le coffre" Arrive bientôt ce qui devait arriver : la fameuse malle finit par être ouverte.

Et Jennifer Grant, admiratrice déjà comblée, découvre l'inespéré : une boîte en fer recelant des bijoux (notamment une broche et ce qui semble être la bague de fiançailles de la mère d'Agatha Christie) et des pièces d'or, pour un montant estimé à 20.000 livres, en se fiant uniquement aux prix du marché.
Mais sans doute beaucoup plus, si l'on tient compte du fait que les précieux objets appartenaient à la célèbre romancière...
Des experts estiment que la valeur de l'ensemble pourrait atteindre les 100.000 livres - soit mille fois la mise initiale de Jennifer Grant... L'affaire s'ébruite rapidement et voilà l'heureuse acheteuse de ce petit trésor interrogée par les médias britanniques.
 Mais du côté de Bearnes Hampton & Littlewood, on prend la chose avec assez peu de philosophie.
 En fait, la maison d'enchères envisage déjà des recours juridiques pour récupérer le contenu du fameux coffre.
Comme le souligne Andrew Thomas, l'un de ses représentants : "Ce qui était vendu, c'était le coffre, pas les objets et bijoux découverts par la suite".

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