En France, les origines du coffret de voyage remontent à la fin du 14ème siècle, où les tout premiers exemplaires contenaient l'équipement le plus élémentaire pour la toilette personnelle.

Au cours des siècles, ces coffrets, qui appartenaient généralement aux membres de la famille royale, aux nobles et autres personnes riches, ont évolué et, de simples accessoires de voyage purement utiles, ils sont devenus des articles luxueux, de valeur et décoratifs. Tandis que ces coffrets gagnaient en popularité, des variantes se développèrent avec des ustensiles pour la toilette, le repas, la couture, l'écriture, ou encore à des fins scientifiques. Au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, les ébénistes et orfèvres, conscients des besoins et exigences croissants de leurs clients lors de leurs voyages, commencèrent à fabriquer des coffrets contenant l’ensemble de ces ustensiles. Connus sous le nom de « Nécessaire de Voyage » ou simplement « un Nécessaire », ces coffrets s’adressaient à la fois aux dames et aux messieurs, et ont précédé de façon significative les « dressing cases » (nécessaires de toilette) anglais.

Les Nécessaires se distinguent souvent de leurs homologues anglais par l'ingéniosité de leur agencement intérieur, ainsi que par leur design extérieur. Outre la forme cubique typique, les ébénistes français fabriquaient des Nécessaires de forme plus étroite mais plus profonde (c’est le cas de la variante pour hommes dite « nécessaire de portemanteau), ou encore de forme ovale, galbée ou à doucine. Privilégiant des bois tels que l'acajou, le noyer, le bois de rose, le palissandre, l'ébène, le bois de violette et le thuya, les coffrets typiquement français pouvaient également inclure de somptueuses incrustations de laiton, de la marqueterie Boulle (laiton incrusté sur de l’écaille de tortue), du métal gravé ou la combinaison de plusieurs bois.

La plupart des meilleurs fabricants et détaillants de ces Nécessaires se trouvaient à proximité immédiate du Palais Royal à Paris, certains étant situés sous les grandes arcades dans l’enceinte même du palais, connues sous le nom de Galeries du Palais Royal.

 

Ustensiles et accessoires des mallettes de voyage

Les ustensiles de voyage et de toilette étaient les composants essentiels de la plupart des mallettes de voyage et de toilette.

Des outils tels que ciseaux, pinces à épiler, limes à ongles, crayons rétractables, etc., étaient souvent présents aussi bien dans les versions pour dames que dans celles pour messieurs. Les mallettes pour hommes pouvaient également contenir des rasoirs coupe choux, des blaireaux et tire-bottes, alors que celles pour femmes avaient tendance à inclure du matériel de couture comme des étuis à aiguilles, des crochets, des passe-lacets, des dés à coudre, etc.

Les ustensiles eux-mêmes étaient en acier, en laiton ou en argent ; ces derniers étaient alors parfois dorés à l’or fin pour l’esthétique mais aussi pour la résistance aux taches. La nacre, l'ivoire, l'os, le laiton ou l'argent étaient couramment employés pour les manches de ces ustensiles, et certaines finitions étaient rehaussées de gravure, guillochage, dorure, ciselure, repoussage, placage, etc.

La photo ci-dessous montre une vue détaillée du compartiment « toilette » d'une mallette de voyage en ébène de macassar de 1884 avec mécanisme breveté de Betjemann, par Jenner et Knewstub.

Intérieur d'un Nécessaire de voyage

1     1. Tire-bouchon  2. Paire de ciseaux  3. Cure-dent rétractable  4. Alène  5. Cuillère double médicinale  6. Pince à serviette de table  7. Canif  8. Paire de ciseaux  9. Lime à ongles et racloir-cuticules  10. Pince à épiler  11. Passe-lacet  12. Paire de ciseaux  13. Crayon rétractable Mordan & Co  14. Tire-bouchon articulé pour flacon de parfum  15. Crochet à tricot  16. Etui pour mines  17. Crochet à boutonner les gants  18. Etui à aiguilles  19. Paire de ciseaux  20. Cachet  21. Passe-lacet  22. Crochet à boutons

2     On trouvait également parfois, dans la partie inférieure du coffret ou dans les tiroirs encastrés, des brosses à cheveux et à habits, des peignes, des pinces à gants et des chausse-pieds. Ils étaient en ivoire, en os ou en argent et souvent ornés de monogrammes, blasons, etc. Les poils des brosses à habits ou à cheveux étaient généralement en soies de sanglier, implantés dans de nombreux trous de fixation en rangs serrés.

  1. Les pinces à gants ou « pinces à ouvrir les gants » sont en fait deux branches jointes par une charnière à ressort. On les insérait dans les doigts du gant, et en serrant la poignée, les branches s'écartaient et ainsi étiraient les doigts. Les pinces à gants étaient indispensables pour les gants en peau de chevreau, accessoire de mode très moulant et très prisé par la femme de l’époque victorienne.

 

Contenu du Nécessaire de voyage français

Le Nécessaire de voyage était un équivalent français antérieur à la mallette anglaise, avec bien souvent un équipement beaucoup plus complet pour le voyage. Les plus grands pouvaient comporter des bouilloires avec réchauds, des boîtes à thé, des théières et cafetières, des pots à crème, des sucriers, des tasses et soucoupes en porcelaine, des couverts, des verres, ainsi que des cuvettes en argent, des aiguières, des plateaux de service et des chandeliers démontables.

Pour mettre un tel assortiment dans un coffret qui restât esthétique et facile à porter, une très grande importance était accordée aux aménagements intérieurs, avec une précision digne d’un puzzle, des plateaux superposés qui s’encastraient dans, autour, au-dessous, au-dessus des autres modules, sans laisser d’espace vide. Certains éléments s’emboîtaient soigneusement les uns dans les autres, comme une poupée russe, afin d’utiliser au maximum l’espace disponible.

 

Index des fabricants et détaillants français

Annuaire des fabricants et revendeurs de Nécessaires de Voyage et Nécessaires de Toilette au cours des 18ème et 19ème siècles

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

A

Année – Th. Année et A. Hayet (Théodore Année et Hyppolito-Hector-Amédée Hayet): 13, 18 & 22 Rue Chapon, Paris.
Th. Année et A. Hayet, maison fondée en 1839.

AucocAucoc Aîné – Louis Aucoc Fils – La Maison Aucoc (Jean-Baptiste Casimir Aucoc, Louis Aucoc Aîné, Louis Aucoc fils et André Aucoc : 154 Rue Saint-Honoré, Paris – 4 & 6 Rue de la Paix, Paris.
Maison fondée en 1821.
Voir le paragraphe sur Aucoc

Audige : 44 Rue Notre Dame Des Victoires, Paris – Rue Du Cimetière St Nicolas, Paris.

Audot : 1 Rue Neuve-Montmorency-Feydeau, Paris – 81 Rue de Richelieu, Paris.

B

BadinBadin fils : Palais-Royal N° 152, Paris – Palais-Royal, Galerie de Pierre N° 177, Paris.

J.F Balon : Palais-Royal, Galerie de Pierre N° 161, Paris.

Berthet : 198 Rue du Temple, Paris.

Berthet & Peret : 13 Rue Montmorency, Paris.

Biennais (Martin-Guillaume Biennais) : Au Singe Violet, 509, 510 & 511 Rue Saint-Honoré, Paris. Déménagement en 1790 au 119 & 121 Rue Saint-Honoré, puis à nouveau en 1805 au 281 & 283 Rue Saint-Honoré.
Maison fondée en 1788.

Boin Taburet (George Boin et Emile Taburet) : 3 Rue Pasquier, Paris.
En activité de 1873 à 1900.

  1. Bonnet : Place Bellecour N° 22 & 57, Lyon.

Boudet : 143 & 144 Palais Royal, Paris.

C

  1. Christophe : Rue du Temple 83, Paris.

D

Daubrée (Alfred Daubrée) : 21 Rue St-Dizier, Nancy – 85 Rue Montmartre, Paris.

Charles-Guillaume Diehl : 3 Rue de Thorigny, Paris – 170 Rue Saint-Martin, Paris – 16, 19 et 21 Rue Michel-le-Comte, Paris. Atelier : 39 Rue Saint-Sebastien, Paris.
Maison fondée env. 1840.

Dujat (Louis Dujat) – Maison Smal L. Dujat : Palais Royal, Galerie Montpensier 7 & 8, Paris.

F

Fenoux : 119, 120 & 121 Galerie de Valois, Palais Royal, Paris.

G

Garnesson (Hippolyte Garnesson) : Palais-Royal N° 21, 22 & 225, Paris – Galerie de Pierre N° 155 & 156, Paris.

GirouxMaison Alphonse Giroux – Alphonse Giroux & Cie – Giroux & Cie (François-Simon-Alphonse Giroux, Alphonse-Gustave Giroux et André Giroux) : 7 Rue du Coq-Saint-Honoré, Paris – 43 Boulevard des Capucines (adjacente à Rue Neuve des Capucines 24), Paris.
En activité de 1799 à 1867.
Voir le paragraphe sur Giroux

Goebel & Martin : 6 Rue des Quatre-Fils, Paris.

H

Hébert : Galerie de Bois N°  258, Palais Royal, Paris – Galerie de Pierre N° 20, Palais Royal, Paris.

Herbin Père et Fils : 52 Rue de la Verrerie, Paris.

K

Kapp & Staudinger : 157 Rue du Temple, Paris.

  1. Klein (August Klein) : 6 & 8 Boulevard des Capucines, Paris – Neubau, Andreasgasse 6, Vienna (Fabrique) – Stadt Graben 20, Vienna – 75 Wimpole Street, London.

L

Laurent & Leruth : 5 Rue de Chapon, Paris.

Lemaire : 8 Rue du Roule, Paris.

Pierre Leplain : 36 Rue Saint Eloi, Paris – 186 rue Saint Martin, Paris.

Leroux : Palais Royal 171, Paris.

M

Mace et Boulanger : Rue Chapon 4, Paris.

Maire (Pierre-Dominique Maire) : 43 & 154 Rue Saint-Honoré, Paris.

Marot (probablement Antoine Auguste Marot) : Passage des Panoramas N° 50, Paris.

Midocq & Gaillard (Noël-Etienne Midocq et Edouard-Auguste Gaillard) : 63 Rue du temple, Paris.

Monbro – Monbro Aîné – Monbro Fils Aîné (Georges Marie Paul Vital Bonifacio Monbro & Georges Alphonse Bonifacio Monbro) : 215 Rue de Beauregard (passage de la Boucherie), Paris – Rue Français N° 8, Paris – Rue Bourg-l’Abbé, Paris – Rue du Cimetière St Nicolas, N° 5, Paris – 18, 32 & 44 Rue Basse du Rempart, Paris – 2 Rue Boudreau, Paris – 370 Oxford Street, London – 2 Frith Street, London – Rue de l’Arcade 56, Paris. Entrepôt : 17, 18 & 19 Rue du Helder, Paris.
Maison fondée en 1801.

Gabriel Raoul Morel : 7 Rue Neuve des Bon Enfants, Paris.

P

Palma (Jean-Philippe Palma) : 34 Vieille Rue du Temple, Paris.  Le numéro de la rue fut changé en 1790 et devint 722 Vieille Rue du Temple.

Pradier (Michel Desiré Pradier) : 13 & 22 Rue Bourg-l’Abbé, Paris.

S

Paul SormaniVeuve Paul Sormani et Fils (Paul Sormani, Paul-Charles Sormani et Ursule-Marie Philippine Bouvaist: 7 Rue du Cimetière Saint Nicolas, Paris – 14 Rue du Temple, Paris – 10 Rue Charlot, Paris.
Maison fondée en 1847.

T

Tahan (Pierre-Lambert Tahan et Jean-Pierre-Alexandre Tahan) : 29 Rue Quincampoix, Paris – 10 Rue Basse-du-Rempart, Paris – 161 Rue Saint-Martin, Paris – 30 & 34 Rue de la Paix, Paris – 11 Boulevard des Italiens, Paris.
En activité d’environ 1806 à 1882.

Taulin : Palais-Royal N° 131, Paris.

V

Vedel : 91 Rue de Richelieu, Paris.

Vervelle (Jean-François Vervelle et Alexandre-Louis Vervelle) : 1 Rue Neuve-de-Montmorency, Paris.

 

Serrure Bramah brevetée Asprey

Les serrures brevetées d'Asprey étaient essentiellement des serrures Bramah qui avaient été personnalisées avec le propre modèle breveté d'Asprey. Une serrure habituelle de coffret était simplement laissée en position déverrouillée à moins qu'elle ne soit verrouillée manuellement avec une clé. Cela signifiait qu'un propriétaire oublieux, ou trop confiant pouvait facilement laisser le coffret sans protection et vulnérable. Pour essayer de pallier ce problème, certaines serrures Bramah furent modifiées en utilisant un mécanisme d'auto-verrouillage à ressort qui verrouille automatiquement le coffret lorsque l’on ferme le couvercle. Il vous fallait alors utiliser la clé chaque fois que vous vouliez ouvrir le coffret. Cependant, ce n'était pas une solution idéale car cela signifiait que la clé devait être stockée séparément du coffret et, en effet, qu’arrivait-il lorsque la clé était accidentellement laissée dans le coffret après qu’il soit fermé ?

La solution d'Asprey consistait à utiliser la serrure Bramah auto-verrouillable et d’ajouter un ressort au mécanisme d'ouverture, le faisant glisser sur le côté ou vers le bas pour désengager le mécanisme de verrouillage ; lorsque l’on relâche l'ouverture, le système de verrouillage se remet immédiatement en position verrouillée. Si la clé est égarée ou laissée à l'intérieur du coffret, ce dernier peut toujours être ouvert par ce moyen très discret.

La clé sert à verrouiller le mécanisme d'ouverture à ressort ; le coffret est alors complètement bloqué.

Les serrures selon le brevet d'Asprey étaient faites avec une telle précision que, à moins de connaître ce mécanisme coulissant, vous ne pouviez pas deviner son existence. Le seul signe visible permettant de différencier cette version d'un modèle standard de serrure Bramah était le cachet «Asprey's Patent» sur le pourtour de la serrure. 

 

Design des coffrets français

Les ébénistes français étaient réputés pour l'expression artistique et décorative qu'ils appliquaient à la fabrication de leurs coffrets ; ce qui ressortait encore plus, selon certains, en comparaison avec leurs homologues britanniques plus «réservés». Qu'ils soient ornés de somptueuses incrustations de laiton et de métal, de marqueterie Boulle (laiton incrusté sur de l’écaille de tortue), de métal gravé, de divers bois combinés ou que leur forme extérieure soit inhabituelle, leurs coffrets étaient indubitablement de style français malgré la diversité de leur esthétique. Les influences du design français se sont retrouvées chez les Britanniques et vice-versa.

Tandis que l'acajou, le noyer, le bois de rose et le bois de violette étaient très appréciés aussi bien des fabricants anglais que français, des bois comme le palissandre, l'ébène, l'orme et le thuya étaient plus souvent utilisés côté français.

Certains coffrets de voyage de gentilshommes français du début du dix-neuvième siècle (y compris ceux appartenant à des officiers de l'armée) étaient fabriqués en acajou massif avec une forme oblongue, à doucine, ronde ou ovale.

Avec moins de contraintes sur la facilité de les porter, et sous l’influence des modes et des goûts contemporains, les équivalents pour dames avaient tendance à être plus grands et plus somptueux, tout en conservant la forme cubique conventionnelle.

Les coffrets français sont également immédiatement reconnaissables aux ferrures de leur serrure : des attaches cylindriques sur la plaque supérieure et des points d'entrée circulaires sur le boîtier principal de la serrure. Ces attributs, bien que subtils, n'ont pas été trouvés sur les coffrets britanniques qui avaient plutôt des attaches rectangulaires sur la plaque supérieure et des points d'entrée correspondants sur le boîtier principal de la serrure.

 

Aucoc

Succédant à Pierre-Dominique Maire, le très respecté fabricant de «Nécessaire de Voyage», la société Aucoc fut fondée par Jean-Baptiste Casimir Aucoc en 1821. Basé au 154 rue Saint-Honoré à Paris, Casimir travailla essentiellement comme orfèvre et se spécialisa également dans la fabrication de mallettes de toilette et de voyage 'Nécessaire de Voyage'. L’excellence de son travail lui valut d’être nommé fournisseur de Nécessaires du roi Charles X. En 1835, il déménagea l'entreprise aux 4 et 6 rue de la Paix à Paris, et étendit son activité au travail de l’or (il ne travaillait que l’argent auparavant). Casimir s’associa avec son fils Louis vers 1850, et ils remportèrent un prix pour leurs mallettes de toilette à la l’Exposition Universelle de 1851. En 1854, Louis prit la tête de l'entreprise après le retrait de Casimir cette même année. À la naissance de son fils Louis en 1850, Louis (le père) fut dénommé Louis Aîné (l'aîné).

Louis Aucoc Aîné perpétua la tradition de fabrication et de vente de Nécessaires, tout en se lançant dans la joaillerie. Entretemps, l'entreprise était devenue fournisseur du roi Louis-Philippe I puis de Napoléon III, ainsi que d'autres membres de la famille royale. Ce fut vers le milieu des années 1870 que le fils de Louis prit la tête de l'entreprise. En 1876, René Lalique, âgé de seize ans, vint faire auprès de Louis Aucoc un apprentissage qui dura deux ans. Lors du rachat de l’entreprise de bijouterie parisienne Lobjois en 1877, Louis renomma l'entreprise familiale La Maison Aucoc. En 1900, le jeune frère de Louis, André, à la tête de l'entreprise, ramena celle-ci à ses origines en se concentrant à nouveau sur le travail de l’argent.

Aucoc

 

Giroux

La Maison Alphonse Giroux fut fondée en 1799 par François-Simon-Alphonse Giroux, restaurateur d'art, ébéniste et l'un des restaurateurs officiels de la cathédrale Notre-Dame. Basé au 7 rue du Coq-Saint-Honoré à Paris, M. Giroux commença par vendre des fournitures pour artistes, ainsi que les produits de son travail d'ébéniste. L’activité de l'entreprise s’étendit rapidement à la fabrication et au commerce de produits de luxe et d'objets d'art, attirant l'attention des rois de France et des membres des familles royales.

Ses fils, André et Alphonse-Gustave, rejoignirent l'entreprise en 1834. En 1838, François-Simon-Alphonse Giroux se retira et son fils aîné, Alphonse-Gustave Giroux, reprit l’activité sous le nom d' « Alphonse Giroux et Cie ». Sous son contrôle, l'entreprise gagna en renommée pour la qualité de son travail et de ses produits, remportant une médaille d'argent à l'Exposition des produits de l'industrie française de 1839.

En 1839, Louis-Jacques-Mande Daguerre, inventeur du procédé photographique Daguerréotype et de l’appareil associé, signa un contrat exclusif avec Alphonse-Gustave Giroux (son beau-frère), pour la fabrication et la commercialisation de son appareil.

En 1857, l'entreprise déménagea au 43 Boulevard des Capucines à Paris, où elle installa un grand magasin à double activité qui s'étendait jusqu'au 24 de la rue Neuve des Capucines.

L'affaire fut reprise par Duvinage et Harinckouk en 1867.