Un retour sur l'histoire de la marque emblématique DIOR :

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Histoire & Date de création : 

Créée en 1946 par Marcel Boussac, la filiale Christian Dior Couture, labellisée “haute couture” doit son nom au grand couturier, Christian Dior. Elargie au fil des années aux secteurs de la cosmétique, du parfum, de l'horlogerie et la joaillerie, de la maroquinerie et du vin, elle est devenue une des entreprises les plus importantes dans l’univers du luxe.

Au décès soudain de Christian Dior, en 1957, c’est Yves Saint Laurent, entré au service de Christian Dior en 1955, qui reprend la direction artistique de la maison parisienne sur les indications du couturier. C’est aux côtés de Raymonde Zehnacker, Marguerite Carré, Mitzah Bricard, et Suzanne Luling qu’ils poursuivront la construction de la marque.

Depuis 2017, la filiale fait partie intégrante du groupe LVMH.

Gamme et pièces emblématiques :

C’est en 1947 que le premier défilé de haute couture de la marque voit le jour. Grâce aux techniques du premier tailleur de la marque, Pierre Cardin, la collection de ce premier défilé emblématique met en avant un tout nouveau regard sur la silhouette féminine : taille cintrée, poitrine haute et ronde, jambes couvertes... Qui donnera naissance à la pièce emblématique de l’été 1947 qui a reçu l’Oscar de la maison Neiman Marcus : le Tailleur Bar. C’est l’influence du New Look.

Entre 1950 et 1953, ses collections prennent un nouveau tournant avec un style mettant en avant les longueurs, une taille peu marquée et des courbes moins voluptueuse.

En 1954, cette tendance d’absence de courbes s’accentue et donne naissance à la collection H.

Ce sont trois grandes périodes qui ont marqué l’histoire des collections de la marque, dont le fondateur a très vite vu l’essor de ce marché, notamment aux Etats-Unis.

En parallèle au lancement de ses collections de haute couture, Christian Dior développe sa société de parfum, vu comme une évidence : “il est aussi important pour une femme d’avoir un parfum subtil que des tenues élégantes”. C’est donc directement en 1947 que la première fragrance, Miss Dior, voit le jour.

 Très vite, Christian Dior va multiplier les actions afin de se faire connaître et rayonner partout dans le monde : l’ouverture de Christian Dior New York Inc, des bureaux de relation publiques. Il organise des défilés partout dans le monde et devient le couturier de nombreuses stars de son époque : Marlène Dietrich, Liz Taylor, Ava Gardner ou Marilyn Monroe. Il est également le premier à mettre en place le système de licences, permettant à des fabricants d'accessoires de griffer leurs produits de son nom.

Toutes ses actions lui ont permis, en 11 ans seulement, de devenir une figure de l’entrepreneur rayonnant dans le monde du luxe, partout dans le monde et donc de vendre plus de cent mille robes au sein de ses 160 boutiques à travers le monde.

La marque doit également son succès de la diversité de ses produits et de la créativité de ses créateurs.

La Maison Christian Dior est devenue pionnière sur le marché du luxe et ses codes : par ses créations mettant en avant l'outrance, la qualité, la passion, mais également l’innovation, la culture, le rêve et une sensibilité artistique.

Techniques utilisées & pièces emblématiques :

  • Le sac Dior Caro : En hommage à la sœur de Christian Dior, Catherine, que l’on surnommait avec tendresse « Caro », le sac Dior Caro est habillé de l’iconique motif cannage. Après un découpage méticuleux des pièces en cuir de veau, l’étape essentielle du matelassage nécessite à elle seule 18 700 points de couture afin de reproduire la subtilité des lignes géométriques du cannage. Un délicat sceau doré « Christian Dior » est apposé avant que le sac, cousu à l’envers, ne soit retourné. Viennent ensuite les accessoires métalliques, ornés de la précieuse signature « CD », des maillons de la chaîne jusqu’au fermoir.

dior sac Dior Caro

  • Grâce à un traitement dichroïque, témoignant du savoir-faire innovant des ateliers, les trois sacs réinventés se parent ainsi de fascinants effets nacrés, métallisés ou irisés. Par des jeux de lumières magnétiques et surprenants, les motifs hypnotiques réinterprétant ses toiles s’animent au gré de reflets scintillants. Chacune de ces pièces d’exception est signée d’une légende, représentant l’œuvre mise en scène, afin de faire rayonner leur source créative.

  • Gisela Colon : Conçues d’après une technologie de pointe, ses œuvres sont habillées de matériaux innovants, utilisés dans le domaine de l’aérospatial, offrant des reflets holographiques se transformant avec la lumière. Baptisées Stardust et Amazonia, elles symbolisent, par leur couleur hypnotique, la magie interstellaire et les mystères enchanteurs du monde. Ces « sacs du futur », comme les définit l’artiste, conjuguent les esprits enchanteurs de la voie lactée et de la nature, en hommage à la passion de Christian Dior pour les arts divinatoires et les constellations.
  • Mai-Thu Perret, privilégie des matières brutes et artisanales telles que la céramique, la broderie ou le rotin. Une manière de reconsidérer, à travers ces techniques souvent jugées comme simplement décoratives, la place des femmes dans l’art occidental. Fascinée par les langages imaginaires, elle a créé un alphabet mystérieux, composé de signes abstraits, inspiré d’une méthode éducative appliquée dans les kindergarten (jardins d’enfants) allemands au XIXe siècle.
  • Influencé par l’identité culturelle de l’Afrique du Sud, ce pays qui l’a vu naître et où il vit toujours, Chris Soal questionne les relations, étroites et complexes, entre vie urbaine, environnement intime et écologie. Sa démarche créative, qui détourne des matériaux de récupération, reflète sa sensibilité aux textures, aux formes et à la lumière. L’artiste façonne des sculptures captivantes entièrement composées d’objets du quotidien dont la nature éphémère et fonctionnelle se voit transfigurée en œuvre pérenne. Le sac iconique est ainsi revêtu de capsules de bouteilles pliées, siglées « Dior », suggérant des cauris, se déployant dans des couleurs envoûtantes. Telle une ode à sa signature artistique, le charm « o » prend la forme d’un élégant décapsuleur. Une autre version s’habille quant à elle de cure-dents, travaillés, peints et brodés à la main, expression inédite de l’habileté infinie des petites mains
  • Le sac Dior Bobby : Découpées à l’aide de patrons, les pièces sont ensuite assemblées et cousues une par une. La signature « 30 Montaigne » est embossée dans un jeu de relief en ton sur ton et sublimée à la main.
  • Toile de Jouy : boites de rangement, bac à papiers, porte document, pots.. La toile de jouy est le code iconique qui habillait les murs de la première boutique de Monsieur Dior.