L’histoire de l’envoi d’enfants aux États-Unis est une curiosité fascinante et quelque peu étrange qui remonte au début du XXe siècle.
En 1913, le service postal des États-Unis a introduit le « Parcel Post », un système qui permettait d’envoyer des colis plus gros et plus lourds.
Avec cette nouvelle, certaines familles ont commencé à exploiter une faille dans les règles, envoyant de jeunes enfants sous forme de « colis » à des parents qui vivaient loin.
En pratique, les parents apposaient des tampons sur les vêtements de leurs enfants et les confiaient aux postiers, qui les emmenaient dans des wagons jusqu’à leur destination.
Le personnel a nourri et pris soin des enfants pendant le voyage, et le coût était nettement moins cher qu’un billet de train.
En janvier 1913, par exemple, la petite May Pierstorff est envoyée par la poste dans l’État de l’Idaho pour rendre visite à ses grands-parents.
Le trajet de 73 km n’a coûté que 53 cents.
D’autres cas similaires sont devenus connus, bien que rares, ce qui a incité le service postal à mettre rapidement à jour les règles.
Vers 1920, il était interdit d’envoyer des enfants par la poste, mais l’histoire a été enregistrée comme une excentricité de l’époque.
La pratique a inspiré certaines légendes urbaines, comme le mythe de « l’homme au sac », qui, selon la tradition populaire, « transportait » les enfants dans des endroits éloignés, ce qui, bien que différent en réalité, peut faire écho à cette histoire inhabituelle.
Source : Carlos Tavares ferreira