La malle-courrier, dû à sa popularité, possède différentes finitions. Bordures en acier, cuir ou lozine, poignées en acier, cuir ou laiton, bijouterie en acier ou en laiton (ou même en cuivre pour certaines malles en cuir), la malle-courrier s’adapte à chaque budget.
En plus de ces finitions, la malle-courrier a vue sa toile évoluer ; d’abord en 1860, l’avant-gardiste gris trianon à une période où tout le monde faisait des toiles enduites marrons.
Puis en 1872 des malles rayées rouges (beiges et rouges) et les rayures havane (beiges et marron) symboles de l’époque de Deauville et de ses colombages de maison.
Modèle rayures rouges
Modèle rayures dites "Havane"
Vinrent en 1888 les toiles damiers, à dominante jaune pour les caisses d’emballages et un damier à dominante rouge. Suite aux premiers cas de contrefaçon, la Maison Vuitton commence à déposer sur certains damiers la mention « Louis Vuitton, modèle déposé. »
Modèle damiers havane.
Modèle damier rouge
"Louis Vuitton, Marque déposée."
Enfin, les toiles commencent à ressembler à ce que nous connaissons tous avec l’arrivée de la toile monogrammée « LV » tissée en 1896. Le modèle existera aussi en extérieur « vache » (en cuir), en vuittonite orange ou jaune, des malles en zinc pour les longs transports dans des pays tropicaux…
Modèle monogramme tissé
Modèle "Vache", revêtement cuir.
Modèle Vuittonite Orange
Modèle Zinc
Et finalement en toile monogrammée au pochoir puis imprimée, telle qu’on la connait.
Modèle monogrammé au pochoir.
Nous avons la chance de posséder au musée du bagage plusieurs malles-courrier ayant appartenue à des personnalités historiques, comme la malle-courrier ayant appartenu au Grand Duc de Russie Cyril Vladimirovich, avec rêvetement cuir et clou cuivrés. Marquée par une couronne qui atteste de son rang de noblesse, de ses initiales et d’une ancre marine. Ou encore la malle-courrier de Philippe de Vilmorin, célèbre botaniste français.