REFLEXION SUR LE COMMERCE  DE L'ANTIQUITE  ET l'INFORMATION

Lors de la publication de notre livre sur la restauration des malles de voyage, nous avons reçu 3 lettres anonymes de brocanteurs nous reprochant  en  gros  de "dévoiler"  leurs secrets de fabrication, permettant  par ce biais, à des gens, soit  de travailler au noir, soit de restaurer  pour leur compte  et ainsi  de baisser leur chiffre d'affaires..

Il me semble important, par ce petit éditorial, de répondre à cette idée...

Les  clients  des antiquaires , brocanteurs  ont, depuis de nombreuses  années, une mauvaise  image de ce type de metier. Entre les  bidouilleurs  magouilleurs  et les spécialistes compétents  et reconnus,  il est parfois difficile au grand public de faire  le tri... 

Pourquoi ? Parce que  souvent  les professionels sont opaques...

Notre idée  est simple .. plus une personne est informée, plus elle connait un produit  et plus  elle l'achète  en connaissance de cause.

Si  certains  pensent  qu'en expliquant, en formant, en montrant,  on favorise  le travail  au noir, grand bien leur fasse. Nous pensons, au contraire, que  plus on informe, plus on permet aux gens  de comprendre un prix... Plus nous aurons affaire à un public  de connaisseurs et plus  un prix, quel qu'il soit, n'aura pas à être justifié. Un bas de gamme  ou un haut de gamme  se comprendront d'office  au vue du temps de restauration et de la qualité de la malle concernée. 

Si, notre livre ou notre site  permettent à quelqu'un de restaurer lui-même une malle, c'est qu'il en a l'envie et le temps, cela lui permet d'appréhender la restauration  et, par ce biais, de voir par comparaison  la qualité de notre travail. Ce n'est pas quelqu'un qui aurait acheté chez un antiquaire... Il se serait  simplement abstenu  et serait allé acheter du Suédois... En apprenant  en se testant,  il entre  dans le domaine et deviendra plus tard, peut être et si cela lui plait, un client  d'un antiquaire...

Je crois plutot que ces lettres anonymes sont issues de gens qui profitaient  de la méconaissance du grand public pour vendre, sur des sites en ligne, des produits  baclés à l'instar  de ce qu'on trouve en automobile maquillée...

SI j'ai pu participé à leur disparition,  je suis content...